la science au secours de l'histoire

Publié le par OverBlog

    HENRY 4 ROI DE FRANCE né le 13 décembre 1553 a PAU  mort le 14 mai 1610 a PARIS

 

Henri IV le Grand

 

 

 

Authentifiée par une équipe de légistes, la tête momifiée d'Henri IV pourrait rejoindre le reste de la dépouille royale à la basilique Saint-Denis, près de Paris, où sont enterrés les rois de France.

 

Il avait perdu sa tête, elle est aujoud'hui retrouvée! Alors que l'on célèbre le 400e anniversaire de la mort du "bon roi", assassiné de deux coups de poignard dans le coeur par Ravaillac en mai 1610, une équipe de 19 chercheurs français a annoncé avoir authentifié son crâne, dont on était sans nouvelle depuis les années 50. 

Leurs conclusions ont été publiées ce jeudi par le British Medical Journal: la tête brunie, où l'on distingue la trace d'une barbe et d'une moustache aux poils roux et blancs mêlés, est bien celle d'Henri IV, dont le cadavre avait été exhumé et décapité à Saint-Denis par les révolutionnaires en 1793. 

Les détails des recherches scientifiques devaient être présentés dans la journée à Paris lors d'une conférence de presse au Grand Palais. Des légistes, des historiens, des paléopathologues (spécialistes des pathologies, symptômes et maladies d'autrefois) mais aussi des parfumeurs ont participé à l'étude. 

Ils se sont fondés sur les caractéristiques connues du visage d'Henri IV, qui avait une tache sombre sur le nez, portait une boucle d'oreille à l'oreille droite et avait une cicatrice aux lèvres datant d'une tentative d'assassinat en 1594. 

Le crâne correspond au moulage fait juste après la mort du "Vert galant" conservé à la bibliothèque Sainte-Geneviève, à Paris, qui porte un grand front, un gros nez et un menton carré

Le crâne, qui était passé entre les mains de plusieurs collectionneurs au tournant du XXe siècle, était emballé dans un linge et rangé dans un coffret en bois sur l'étagère d'une armoire, à l'insu des enfants du retraité. 

Après la décapitation de 1793, on perd la trace de la tête jusqu'au milieu du XIXe siècle

En 1919, un antiquaire de Dinard, Joseph-Emile Bourdais, l'acquiert lors d'une vente aux enchères. Il la montre dans un "petit musée de Montmartre avant de la proposer au Louvre, qui la refuse, doutant de son authenticité", raconte Jacques Perot. Le crâne est ensuite racheté à l'héritière de Bourdais et on perd sa trace.  

Si l'étude publiée à Londres évoque une "cérémonie de funérailles officielles" pour réunir la tête et le corps d'Henri IV, à la basilique Saint- Denis, nécropole des rois de France, on est encore sous le coup de la surprise totale. "Pour l'instant, rien n'est prévu", dit Patrick Monod, administrateur de la basilique, "mais il ne serait pas anormal que ce crâne revienne ici d'une manière ou d'une autre". 

La maison Bourbon, héritière des rois de France, serait favorable à un retour à Saint-Denis, cinq ans après celui, en grande pompe, du coeur de Louis XVII, le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette

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                LOUIS CHARLES DE FRANCE né le 27 mars 1785 a VERSAILLES mort le 08 juin 1795 PARIS

 

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8/06/1795 Décès de l’enfant du Temple
9/06/1795 Procès-verbal d’autopsie de l’enfant
1/05/1814 1er Mémoire historique de Ph Jean Pelletan déclarant la soustraction
du coeur lors de l’autopsie, le vol du coeur par son élève Tillos,
sa restitution par la famille de Tillos, décédé.
Mai 1814 Début des très nombreuses démarches de Pelletan auprès de la
famille royale et de l’archevêque de Paris, Mgr de Quélen, pour
faire recevoir le coeur placé dans une urne de cristal. Refus.
1817 Rapport officiel précisant que le coeur du 1er Dauphin ( † en 89),
frère ainé de Louis XVII, est en possession du maire du 12 ème ar.
Avril 1826 Lors de la cérémonie du retour au culte de l’église du Val de
Grâce, aucun coeur n’est placé, ni du 1er Dauphin, ni le coeur
proposé par le Dr Pelletan.
23/05/1828 Dépôt de l’urne, en attente, à l’archevêché où se trouve déjà
le coeur du frère ainé, placé dans une boite de plomb après
dessication dans une solution d’eau et d’alcool ( procédé
reconnu médicalement à l’époque).
26/09/1829 Décès du Docteur Philippe-Jean Pelletan
29/07/1830 1er sac de l’archevêché. Pierre Pelletan, fils légitime du Docteur,
retrouve la boite de plomb du coeur du frère ainé et reconstitue
le dossier qui lui a échappé.
1845 † de Pierre Pelletan : fin des négociations avec Chambord
1854 Note de Ph Gabriel Pelletan, fils naturel du docteur: il y narre
comment, plusieurs jours après le sac de l’archevêché, il a, sur
un tas de sable, retrouvé un coeur grâce à Lescroart et, plus loin,
les débris de l’urne de cristal.
1879 † de Ph.Gabriel Pelletan. Son exécuteur testamentaire est
Me Barre; Prosper Deschamps, un cousin de sa femme, est son
légataire universel.
11/06/1883 Barrande, administrateur des biens du Comte de Chambord, lui transmet le Mémoire de Ph J Pelletan et les deux notices demandées
à Me Barre sur les drs Pelletan père et fils
25/08/1883 Le comte de Chambord meurt sans avoir reçu le coeur à l’urne de Ph G Pelletan censé être authentifié par lesdites notices.
Barrande meurt peu après.
25/11/1884 Lettre de l’exécuteur testamentaire du Comte de Chambord,
M.Huet du Pavillon: elle ne laisse aucun espoir à Me Barre
qui garde dans son étude l’urne et son COEUR REFUSE
1885 Lettre du Père Bole précisant que le Comte de Chambord,a
reçu un coeur: c’est celui du “reliquaire de M.Martin” trouvé par
Pierre Pelletan et évoqué par Chambord dans une lettre de 1871
OR
21/01/1886 Ultime courrier négatif de H.du Pavillon à Me Barre à propos
du coeur de l’urne de Ph G Pelletan
le coeur reçu par Chambord n’était pas celui de l’urne
Mort de Prosper Deschamps
22/04/1887 Me Barre remet l’urne et les papiers du fils Pelletan à la veuve
de Deschamps qui †. Le coeur passe à son 1er fils, Ed Dumont.
22/06/1895 Remise du coeur “Pelletan” à Don Carlos, neveu de la Ctesse de
Chambord, par l’entremise de M.Pascal et du Cte Urbain
de Maillé, en présence du cousin d’E.Dumont, Paul Cottin,
archiviste de la Revue Rétrospective. Dans l’acte de décharge
lu par Me Tollu, le nom de Louis XVII n’apparait pas.
1909 Don Jaime, fils du † Don Carlos, hérite du coeur qui, à sa mort,
passe à sa fille, la Princesse Massimo.
1938 Le coeur trouve refuge en Italie chez sa fille, la Pcesse
Marie des Neiges, veuve de Charles Piercy.
10/04/1975 avec l’accord de ses soeurs, remise de l’urne au Mémorial de
France à St Denys
1999-2000 Analyse A D N établissant une parenté du coeur à l’urne
avec les Habsbourg

 

 

 

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                       ci dessus le coeur du jeune LOUIS 17  authentifié en 2000  conservé a la basilique ST DENIS 75 PARIS

 

 

 

 

Diane de Poitiers, née le 3 septembre 1499 ou le 9 janvier 1500 (lieu de naissance incertain : Saint-Vallier-sur-Rhône ou Étoile dans la Drôme), morte le 26 avril 1566 à Anet (Eure-et-Loir),

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Les cheveux de la maîtresse du roi Henri II contiennent de fortes concentrations d'or, un élixir de jouvence qu'elle buvait chaque matin au réveil.

C'est peut-être sa quête d'éternité qui a été fatale à Diane de Poitiers. Décédée en 1566 à l'âge de 66 ans, la maîtresse du roi de France Henri II s'est probablement empoisonnée avec l'or qu'elle prenait pour tenter de rester jeune et belle, révèlent des chercheurs français. Le Dr Philippe Charlier, du service de médecine légale de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, et ses collègues, qui ont analysé les cheveux et des résidus tissulaires de la favorite, publient leurs travaux dans le British Medical Journal.

Largement prescrit au XXe siècle par les médecins pour soulager la polyarthrite rhumatoïde, l'or a en fait été loué dès l'Antiquité pour de supposés pouvoirs régénérants. Au XVIe siècle, souligne Philippe Charlier, les solutions d'or buvable étaient bien connues à la cour de France. Alexandre de La Tourette dédia même son Bref discours des admirables vertus de l'or potable au roi Henri III. Aujourd'hui, des fabricants de cosmétiques incorporent des particules de ce métal précieux dans des crèmes à visée anti-âge. Et des médecins spécialisés en esthétique remaillent la peau avec des fils d'or pour combler les rides et améliorer le relâchement cutané.

 

Syndrome d'intoxication chronique

 

Diane de Poitiers voulait-elle préserver sa jeunesse et sa beauté pour l'amour d'Henri II - de vingt ans son cadet - ou pour continuer à pratiquer intensivement ses sports favoris (natation, chasse et équitation) ? Il semble désormais certain qu'elle a succombé aux mirages de l'or buvable, en avalant «quelques bouillons» tous les matins, comme le suggérait l'écrivain Brantôme. Celui-ci notait d'ailleurs qu'à la fin de sa vie, la duchesse de Valentinois était «aussi belle de face, aussi fraîche et aussi aimable comme en l'âge de trente ans». Encore fallait-il démontrer scientifiquement cette consommation chronique d'or. C'est ce qu'ont fait les chercheurs français en analysant une mèche des cheveux de Diane de Poitiers, conservée dans le château d'Anet (Eure-et-Loir) où elle résidait. Ils ont également étudié des résidus de décomposition de la favorite, qui avaient été identifiés en 2008 lors de fouilles archéologiques au cimetière d'Anet. D'après la tradition, ses restes momifiés avaient été enterrés en pleine terre par des révolutionnaires en 1795, après profanation de son cercueil.

Les examens toxicologiques ont retrouvé des concentrations en or très élevées, 500 fois la valeur moyenne de référence, dans les cheveux. Selon les auteurs, un tel taux peut correspondre sur le plan clinique à un syndrome d'intoxication chronique à l'or avec troubles digestifs (anorexie, nausées, vomissements, diarrhées), amincissement des cheveux, teint pâle (dû à une anémie), fragilité osseuse... Des cas mortels de ces intoxications ont été décrits dans la littérature. Diane de Poitiers présentait effectivement plusieurs de ces symptômes. Malgré d'intenses activités en plein air, elle était décrite comme pâle. «Ses cheveux étaient fins et cassants, ses os étaient fragiles et elle était quasiment édentée», ajoute Philippe Charlier, qui précise qu'une contamination est peu probable. N'étant pas reine, la favorite ne portait pas de couronne en or, et il paraît peu plausible que ses cheveux et tissus aient pu être contaminés par d'autres bijoux. En outre, l'or n'est pas utilisé lors des embaumements

 

 

 

215  ans après la profanation de son cercueil en 1795, la dépouille de la duchesse a regagné le château d'Anet

Née en 1499 ou 1500, et décédée en 1566 dans cette cité d'Eure-et-Loir, Diane de Poitiers, considérée comme un symbole de la beauté française de la Renaissance, est notamment restée dans l'histoire pour avoir été la favorite du roi Henri II, de 20 ans son cadet, mortellement blessé lors d'un tournoi en 1559.

Selon certains, elle aurait auparavant été la maîtresse de François Ier, père d'Henri II. Lequel Henri II était marié à Catherine de Médicis, reine controversée notamment pour son rôle lors du massacre de la Saint-Barthémy (1572). Une reine qui fut la rivale de Diane. Catherine l'empêcha d'approcher son royal amant blessé à mort et d'assister aux funérailles.

"Dotée d'un sens aigu du pouvoir et de ses intérêts financiers", la duchesse "exerça une grande influence sur le roi", . En dépit de ce que des contemporains ont affirmé, leur relation semble avoir été fort discrète. L'emprise qu'elle exerça sur le souverain fut "complexe", rapporte l'encyclopédie en ligne: "nettement plus âgée et plus cultivée que lui et l'ayant de surcroît en partie éduqué, elle (fut) autant sa marraine, sa dame objet d'amour platonique et sa conseillère que sa maîtresse". Elle l'a notamment poussé à réprimer les protestants.

Un sarcophage converti... en auge à la Révolution
Après sa mort en 1566, à 66 ans, Diane de Poitiers avait été embaumée et inhumée dans la chapelle du château d'Anet, dans un tombeau construit par ses deux filles.


"Deux siècles plus tard, des révolutionnaires sont arrivés de Dreux, ont  pénétré dans la chapelle et ont ouvert le sarcophage. Au contact de l'air, les corps sont partis en poudre. Les révolutionnaires ont pris peur", raconte Jean de Yturbe. Après leur départ, "choquées, deux femmes du village rassemblèrent les restes d'ossements et les transportèrent dans une sorte de brouette vers la fosse commune, qui se trouve aujourd'hui dans le cimetière juste à côté de l'église" de la petite ville de 3000 habitants, précise le propriétaire du château.


Les membres du comité révolutionnaire local se seraient partagés... la chevelure de Diane. Son sarcophage aurait été converti en auge, et le socle en plomb utilisé pour fabriquer... des "balles patriotes".

Nouvel enterrement
Lors d'une cérémonie le 29 mai 2010, le cercueil de la favorite du roi Henri II et de ses deux filles (ou petites-filles ?) a quitté le cimetière communal sur une voiture attelée par deux chevaux pour rejoindre la chapelle sépulcrale du château, où il a été replacé.


La mise en bière avait été effectuée deux semaines auparavant à Garches (Hauts-de-Seine).


Le défilé, composé d'élus et de personnes vêtues de costumes traditionnels de l'époque, a traversé les rues de la ville, précédé de deux cavaliers de la garde républicaine et de la famille du propriétaire du château, Jean de Yturbe et ses invités, dont la duchesse de Kent ou de l'historien Franck Ferrand, sous les applaudissements des habitants.

Début 2008, le Dr Philippe Charlier, du service de médecine légale de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, dans les Hauts-de-Seine, a persuadé M. de Yturbe de réinstaller les cendres de Diane de Poitiers à l'intérieur de son tombeau d'origine. En novembre de la même année, des scientifiques ont procédé à une fouille archéologique dans le cimetière d'Anet, où des squelettes ont été exhumés au pied du monument commémoratif de Diane de Poitiers. Ses restes ont été authentifiés à partir de caractéristiques physiques et génétiques.

Les scientifiques ont aussi relevé une concentration anormale d'or dans ses tissus et cheveux. Selon le chroniqueur Brantôme, son contemporain, la duchesse prenait quotidiennement de l'or en boisson, comme élixir de jouvence. Ce qui lui aurait donné son teint extrêmement pâle. Mais ce qui l'a peut-être lentement empoisonnée

 

 

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                                                         tombeau de DIANE DE POITIERS au chateau d"ANET              

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